Tuberculose. Fin de calvaire pour les malades ?

Trois conteneurs de médicaments sont disponibles depuis quelques jours.

L’accouchement a été difficile. Il a duré sept longs mois, au grand dam des personnes souffrants de tuberculose. Après une pénurie d’antituberculeux constatée depuis deux mois pour certaines formations sanitaires et quatre pour d’autres, l’important stock de médicaments constitué de trois conteneurs a enfin pu sortir du Port Autonome de Douala (PAD) où il été bloqué depuis le 7 juillet 2019.

Constitué des médicaments, réactifs et consommables entre autres, ce stock a été réceptionné à la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename). Il devra couvrir les besoins des malades pendant 14 mois, a expliqué le Dr Vincent Mbassa Secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnlt).

Trois principales régions étaient dans le besoin. Le Centre, le Littoral et l’Extrême-Nord. Les deux premières ont déjà reçu leur stock. « Les médicaments sont arrivés cette semaine », confirme un responsable d’une Fosa. La région de l’Extrême-Nord elle, attendait encore d’être livrée au 29 février dernier. « Notre pharmacien nous rassure que les médicaments sont déjà disponibles. Mais c’est entre Ngaoundéré et Garoua. Ils sont partis de Douala mardi, étant donné que la région de l’Extrême-Nord a émis de nombreux appels. Ils ont essayé de favoriser la région en envoyant les médicaments tôt. Nous pensons que d’ici lundi (Ce jour : Ndlr), tout sera résolu», explique le Dr Malama Toussaint, responsable du Groupe technique régional de lutte contre la tuberculose pour l’Extrême-Nord.

Cette région a une file active d’environ 3600 malades. Malheureusement, de sources concordantes, la répartition des médicaments n’est pas faite de manière objective. « Nous traversons un petit moment de turbulence avec notamment la première molécule qui est utilisé pour mettre le patient sous traitement les deux premiers mois. Pour le moment, sa disponibilité pose un petit souci. Nous espérons que le problème sera résolu. Entre temps, nous nous dépannons avec d’autres région », indique le responsable GTR-TB.

 

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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