(Lurgentiste.com)– Les caissiers accusés de détournement de 16 millions 855 mille 100 FCFA à l’hôpital régional de Ngaoundéré (HRN) ont passé leur première nuit à la prison centrale de Ngaoundéré le 1er juillet 2022. Une ordonnance de mise en détention provisoire a été délivré contre eux par le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance (TGI) de la Vina à Ngaoundéré pour une durée de 6 mois.
Il est reproché à ces deux aides-soignantes et deux infirmières de formation des « faits de détournements de bien publics en coaction », tel que précise l’ordonnance que « Lurgentiste.com » a consulté. Une décision qui suscite indignations et interrogations non seulement au sein de la formation sanitaire, mais dans la ville de Ngaoundéré de manière générale. Il se murmure que des responsables de l’hôpital régional incriminés dans cette affaire auraient demandé à ces caissiers de reconnaitre les faits et usés de leur pouvoir pour les faire incarcérer.
« Ils (responsables de l’hôpital régional : Ndlr) ont envoyé l’inspecteur général des services local qui a exhorté ces caissiers de reconnaître les faits sinon, on va les embarquer », a confié une source bien introduite au sein de cette formation sanitaire publique à nos confrères de « L’œil du Sahel ». Et celle-ci de s’indigner : « C’est toute une carrière qu’on brise comme ça. Pendant que les responsables de l’hôpital s’enrichissent, ils prennent de pauvres employés et les jettent en prison ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets.