Hôpital régional de Ngaoundéré. 04 caissiers mis en prison pour 6 mois

Olive Atangana
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(Lurgentiste.com)– Les caissiers accusés de détournement de 16 millions 855 mille 100 FCFA à l’hôpital régional de Ngaoundéré (HRN) ont passé leur première nuit à la prison centrale de Ngaoundéré le 1er juillet 2022. Une ordonnance de mise en détention provisoire a été délivré contre eux par le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance (TGI) de la Vina à Ngaoundéré pour une durée de 6 mois.

Il est reproché à ces deux aides-soignantes et deux infirmières de formation des « faits de détournements de bien publics en coaction », tel que précise l’ordonnance que « Lurgentiste.com » a consulté. Une décision qui suscite indignations et interrogations non seulement au sein de la formation sanitaire, mais dans la ville de Ngaoundéré de manière générale.  Il se murmure que des responsables de l’hôpital régional incriminés dans cette affaire auraient demandé à ces caissiers de reconnaitre les faits et usés de leur pouvoir pour les faire incarcérer.

« Ils (responsables de l’hôpital régional : Ndlr) ont envoyé l’inspecteur général des services local qui a exhorté ces caissiers de reconnaître les faits sinon, on va les embarquer », a confié une source bien introduite au sein de cette formation sanitaire publique à nos confrères de « L’œil du Sahel ». Et celle-ci de s’indigner : « C’est toute une carrière qu’on brise comme ça. Pendant que les responsables de l’hôpital s’enrichissent, ils prennent de pauvres employés et les jettent en prison ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets.

 

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Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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