Soit une baisse de 0,7% en 2019. Le pays enregistre néanmoins 37 429 nouvelles infections au sein de la population.
En 9 ans au Cameroun, la courbe de prévalence du VIH/Sida a considérablement baissé. D’après les statistiques officielles de l’Enquête démographique de Santé (EDS) 2018, elle est ainsi passée de 4,3% en 2011, puis 3, 4% en 2018, à 2,7% au 1er décembre 2020. Soit une baisse de 0,7% en 2019 chez la tranche d’âge de 15-49 ans. A l’occasion de la célébration de la 33e journée mondiale de cette maladie, la situation de la lutte au Cameroun a été dressée hier 1er décembre par le ministre de la Santé publique (Minsanté), au cours d’une conférence de presse.
Ainsi, malgré le contexte sanitaire précaire de la pandémie du Covid-19, 1 250 000 personnes ont été testées dont 329 218 femmes enceintes. 37 429 personnes vivant avec le VIH ont été nouvellement identifiées et 30 061 personnes mises sous traitements antirétroviraux ARV, a indiqué Manaouda Malachie face à la presse. De manière détaillée, les régions du Sud (5,8%) et du Centre (5,9%) sont les plus touchées du pays. La région de l’Est arrive en 3e place avec une prévalence de 5,6%. « L’impact du Covid-19 à partir du mois de février n’est pas à négliger », a indiqué l’autorité tutélaire de la Santé.
Néanmoins, après 40 ans de lutte, « Les résultats obtenus sont encourageant et permettent d’envisager l’avenir avec optimisme », s’est réjoui le Minsanté. Selon lui, ces avancées significatives ont été atteints garce aux efforts communs à l’engagement collectif. En guise amélioration, Manaouda Malachie a souligné l’intensification de la sensibilisation contre la stigmatisation et la discrimination afin de promouvoir l’adhérence au traitement.
Gratuité des soins
L’autre point évoqué par le ministre devant les Hommes de médias est la gratuité des soins liés à cette pandémie. « Les initiatives de gratuité ont commenté en 2007 par le traitement antirétroviraux puis d’autres services ont été inclus tels que la prévention des infections opportunistes, le dépistage chez la femme enceinte, leurs partenaires et les enfants de moins de 5 ans. Les frais d’examens liés à la prise en charge de cette pathologie sont gratuits depuis le 1er janvier 2020 dans les 10 régions du pays », a énuméré le Minsanté.
Par ailleurs, « Les examens de charge virale sont accessibles et disponibles » et le dépistage précoce du VIH chez les enfants exposés à cette maladie ne sont pas en reste. En rappel, la journée mondiale 2020 s’est célébrée sous le thème : « Solidarité mondiale, responsabilité partagé ».