Lutte contre le VIH/Sida. Des efforts restent à faire chez les jeunes

Olive Atangana
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(Lurgentiste.com)- Le VIH/Sida reste « un danger parmi les jeunes ». En effet, « Nous constatons qu’à peu près 60% des nouveaux cas d’infection du VIH sont chez les jeunes », a regretté le Dr John Nkengasong en visite officielle à Yaoundé. Voilà pourquoi cette tranche est une cible sur laquelle la lutte contre le VIH/Sida doit désormais se concentrer. « Il faudra à tout prix renforcer et concentrer nos efforts dans cette tranche de la population et éliminer le VIH comme menace de santé publique d’ici 2030 », a insisté le Coordonnateur mondial de la lutte contre VIH/Sida au sein du gouvernement américain.

Non sans souligner que, « Beaucoup de chose restent encore à faire. Notamment comment prévenir l’infection chez les jeunes ». Au cours de sa leçon inaugurale à l’amphi 700 de la Faculté de médecine de l’Université de Yaoundé I ce 8 septembre, placé sous le thème : « Mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030 : Les jeunes comptent », l’ancien étudiant de cette faculté s’est étendu sur le rôle essentiel de la jeunesse dans l’éradication du VIH/Sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030.

Durant son échange avec les étudiants, il les a encouragés à participer à la recherche sur le VIH et à la mise en œuvre de la science. Pour l’ambassadeur itinérant des Etats-Unis, « Aucune voix n’est trop petite pour contribuer à la lutte contre le VIH/sida ». A ces jeunes étudiants qu’il est allé écouter, il a déclaré : « Vous êtes l’avenir ; votre participation active est nécessaire pour maintenir les progrès que nous avons réalisés dans la riposte au VIH/sida et pour que le VIH/sida cesse d’être une menace pour la santé publique ».

Ces étudiants n’ont pas manqué en retour de lui poser leurs préoccupations à la fin de son exposé pour lequel ils l’ont gratifié d’un standing ovation. Notamment sur le manque d’équipements, l’absence des réactifs pour évoluer dans les recherches et sauver des vies. Si ce virologue a constaté « que depuis 20 ans, il y a énormément des progrès qui ont été fait », il réitère que « la lutte n’est pas finie ».

Par conséquent, « Nous pouvons envisager une fin du VIH en tant que menace de la santé publique d’ici 2030. Lorsque vous voyez où nous sommes aujourd’hui, comparé à ce que nous étions il y a 20 ans, ça donne beaucoup d’espoirs ». Fort de tout ceci, « On s’est mis d’accord qu’il faut continuer à mutualiser nos efforts », a conclu le Dr Nkengasong.

A noter que sa visite débutée le 5 septembre dernier s’achève ce jour. Le but était de celle-ci était de réaffirmer l’engagement continu et de longue date du gouvernement américain à soutenir la lutte contre le VIH/sida au Cameroun. Ce haut responsable du Bureau pour la sécurité sanitaire mondiale et la diplomatie originaire du Lebialem dans la région du Sud-Ouest a aussi rencontré plusieurs personnalités camerounaises et visité des structures hospitalières.

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Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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