Covid-19. Des laboratoires privés bientôt impliqués dans la réalisation des tests PCR au Cameroun

Bientôt la fin du calvaire pour les voyageurs?

Le ministère de la Santé publique veut en finir avec le calvaire que vivent les voyageurs dans le processus de test. Pour cela, Manaouda Malachie a tenu une consultation ce 13 avril avec tous les laboratoires privés ayant la capacité de réaliser des tests de dépistage Covid-19. Notamment, le PCR, obligatoire pour les voyageurs. « L’objectif est de constituer une plateforme de laboratoires publics et privés en vue de l’amélioration de l’offre de service, dans le strict respect des normes et de sécurité en la matière », précise une note de la cellule de Communication du Minsanté.

C’est que, passer un test de dépistage de Covid-19 se révèle être la croix et la bannière pour les voyageurs. Tant les désagréments qu’ils subissent sont légions. Corruption des agents de santé en charge des prélèvements et des examens, surcharge des sites de prélèvements, incertitude de la date de prélèvement et du rendu des résultats, sites de dépistages méconnus et instables en sont quelques-uns. « Ce qui se passe au Cameroun avec les tests de dépistage PCR est un scandale. J’ai raté mon vol à cause du test et je ne suis pas le seul dans cette situation », confie un voyageur. Courroucé.

« Le délai, compte tenu de la méthode employée actuellement est long », soutient Cabral Libii, député Pcrn. En fait, plusieurs d’entre eux confient être contraint de « passer par des couloirs peu orthodoxes pour avoir un test PCR négatifs ». Surtout qu’« Au palais des sports, on ne peut pas dépister plus de 150 personnes par jour et vous êtes obligés de vous lever à 4h du matin pour espérer être inscrits sur la liste », poursuit l’une de nos sources. Des témoignages comme ceux-ci ne se comptent plus. En conclusion, « Il est temps de libéraliser les test PCR », a plaidé Cabral Libii. Rejoignant ainsi les professionnels de la santé qui le réclament à cor et à cri depuis quelques temps.

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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