Choléra. Plus de 3000 personnes vaccinées à la prison de Kondengui

(Lurgentiste.com)– L’épidémie de choléra a connu une « flambée » à la prison centrale de Kondengui, entre le 12 et le 22 mai 2023.  De sources officielles, 81 cas suspects y ont été identifiés, neufs confirmés et deux décès.

C’est un calme quelque peu relatif qui y règne. La récente situation épidémiologique fait état de ce qu’au 22 mai, l’infirmerie de ce pénitencier a connu trois nouvelles admissions de personnes souffrant de cette maladie.

Plusieurs interventions y ont été menées, pour circonscrire la propagation de la maladie. C’est ainsi que 15 quartiers ont été désinfectés, plus de 3000 personnes sensibilisées. Aussi, des intrants ont été distribués. Parmi eux, la Doxycycline (8976) ; l’azithromycine (plus de 300) ; le savon ; le SRO et le vaccin.

Ainsi, 3313 personnes ont été vaccinées contre cette maladie très contagieuse. Sur une cible de 4700 personnes à la prison Centrale, 3270 personnes ont reçu le vaccin. A la prison principale, seulement 57 l’ont été sur une cible de 250.

C’est le 12 mai que des cas de choléra ont été signalés à Yaoundé. Elle a touché le quartier Féminin et le Kosovo. « Officieusement, il y aurait huit morts. Les premières victimes restent les personnes les plus démunies qui parfois ont du mal à manger, à boire de l’eau », indiquait notre source.

Les problèmes d’hygiène et salubrité et les difficultés d’accès à l’eau au sein de ce pénitencier restent criards et à l’origine de l’épidémie. La promiscuité et la surpopulation qui y ont aussi fait leur nid ne sont pas en reste.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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