Cameroun. L’hypertension artérielle tue 17 000 personnes par an

(Lurgentiste.com)– Au Cameroun, 35% de la population adulte souffrent de l’hypertension artérielle (HTA). Plus grave, cette maladie est responsable d’un taux élevé de décès. En effet, plus de 17 000 personnes en meurent chaque année en terres camerounaises, selon la Fondation camerounaise du cœur (FCC). « Ce chiffre pourrait même grimper d’ici 2025 si rien n’est fait », prévient une source à la sous-direction des maladies non transmissibles du ministère de la Santé publique.

Ce d’autant plus que chacun d’entre nous peut être prédisposé à développer de l’hypertension artérielle, dans un environnement où le stress fait partie des habitudes des populations et la consommation des matières grasses, du sel et des sucreries est excessive. De plus, 1 camerounais sur 3 en souffre. Cette maladie cardiovasculaire est classée au rang des « tueuses silencieuses » et se caractérise par une pression artérielle trop élevée.

A en croire les cardiologues, c’est une pathologie qui évolue sans signes particuliers. Elle est la première cause de décès liés aux maladies non infectieuses, d’accident vasculaire cérébral (AVC), d’insuffisance rénale, d’insuffisance cardiaque et d’arrêt cardiaque. Il est conseillé de diminuer sa consommation en sucre, en sel, en matière grasse pour la prévenir.

Concrètement, il est question d’adopter une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes ; de pratiquer une activité physique régulière par semaine, de privilégier la détente, la relaxation et le repos. Arrêter la consommation du tabac et modérer celle en alcool (un ou deux verres de vin par jour) ne sont pas en reste. Les 3e journées de l’hypertension artérielle qui s’ouvrent à Yaoundé ce jour vont mettre un accent sur une meilleure prise en charge de l’HTA en 2023.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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