Au Cameroun, 80 % de la population ignore son statut d’hypertendu

(Lurgentiste.com) — Au Cameroun, l’hypertension artérielle est une menace silencieuse qui touche près de 80 % de la population, mais la plupart des individus ne sont pas conscients de leur condition. Ces données alarmantes révèlent un besoin urgent d’action pour sensibiliser et prévenir cette maladie qui demeure largement méconnue dans le pays.

En effet, chaque année, l’hypertension artérielle est responsable de plus de 17 000 décès au Cameroun, faisant d’elle un véritable « tueur silencieux ». Pourtant, un adulte sur quatre ignore qu’il est hypertendu, mettant ainsi sa santé en danger sans le savoir.

Afin de lutter efficacement contre ce fléau, la prévention demeure une stratégie essentielle. Le thème de cette année, «Mesurez votre tension artérielle avec précision, contrôlez-la, vivez plus longtemps », souligne l’importance de surveiller régulièrement sa tension artérielle. Le ministère de la Santé publique encourage donc vivement les Camerounais à se rendre dans les centres de santé et les pharmacies pour effectuer des mesures précises de leur tension artérielle.

En outre, il est crucial de promouvoir un mode de vie sain pour réduire les risques d’hypertension artérielle. Cela comprend une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique, l’arrêt du tabagisme et la réduction de la consommation d’alcool. Des campagnes de sensibilisation régulières seront également organisées pour informer et éduquer les populations sur les bonnes pratiques à adopter pour prévenir cette maladie.

En conclusion, la lutte contre l’hypertension artérielle au Cameroun nécessite une action concertée à tous les niveaux de la société. En sensibilisant la population, en encourageant la prévention et en promouvant un mode de vie sain, nous pouvons espérer réduire le fardeau de cette maladie et améliorer la santé et le bien-être de tous les Camerounais.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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