Simon Pierre Ediba : « Nous regrettons que nous n’ayons pas une ambulance médicalisée à l’hôpital de District »
Le maire d’Obala revient sur l’importance de la mise sur pied du Centre des urgences au sein de l’hôpital de district de cette « ville carrefour », l’apport du Comité de gestion dans le management l’hôpital et plaide pour l’octroi d’une ambulance médicalisée pour plus de diligence dans la prise en charge et le transfert des patients. Lire son interview.
Qu’est-ce que ces réalisations vont apporter de nouveau dans la prise en charge des populations d’Obala ?
Ces dons vont améliorer la prise en charge qui posait déjà problème parce que nous n’avions pas un Centre des urgences que nous avions aujourd’hui. Nous n’avions pas un haut standing en termes d’hospitalisations. Avec ces nouvelles infrastructures équipées, la prise en charge sera améliorée et nous pourrons donc avoir des soins de qualité et sauver plusieurs vies que nous avons souvent perdues. Vous savez que nous sommes à côté de la nationale numéro 4 qui est accidentogène et nous sommes dans une ville moyenne qui tutoie aujourd’hui 60 mille habitants où vous avez des gens venant de toutes parts. Et récemment, beaucoup viennent des chantiers de NHPC et de Paepys. Tous ces gens habitent à Obala et ont besoin d’une bonne couverture sanitaire.
Le plateau technique est aujourd’hui relevé et nous pensons qu’avec cet apport de NHPC la prise en charge sera complète même si nous regrettons aujourd’hui que nous n’ayons pas une ambulance médicalisée parce que la prise en charge doit se faire de bout en bout. Il faut déjà transporter le patient dans de bonnes conditions et peut-être le référer à d’autres formations sanitaires beaucoup plus relevées dans de bonnes conditions.
Comment les cas d’urgences étaient gérés à l’hôpital de District d’Obala ?
On les gérait avec la diligence du personnel de santé mais il n’y avait pas une structure dédiée aux urgences. C’est pour cela que nous pensons qu’avec l’arrivée de ces nouvelles infrastructures et de ces nouveaux équipements, l’hôpital de district d’Obala répond à un besoin qui se posait déjà. Et nous pensons que les patients, les populations feront l’objet d’une prise en charge beaucoup plus complète.
Des pratiques foulant au pied l’éthique et la déontologie médicale ont été décriées au sein de cet hôpital. Monsieur le maire peut-il aujourd’hui rassurer les populations de ce que la prise en charge des patients s’est améliorée et est devenue meilleure à l’hôpital de District d’Obala ?
Avec la nouvelle équipe, les choses se sont améliorées il faut le dire. Avec les nouveaux équipements et les nouvelles infrastructures, ça va s’améliorer davantage. Nous travaillons tous les jours à amener le personnel à prendre conscience du rôle qui est le leur dans une communauté comme celle-ci, dans une formation comme celle-ci et les choses s’améliorent. On décrie de moins en moins les mauvaises pratiques et nous allons travailler davantage à assainir ce milieu pour que les soins de qualité que nous recherchons pour nos populations soient garantis.
Quel est l’apport du comité de gestion dans le management de l’hôpital de district ?
C’est une structure qui accompagne la direction de l’hôpital d’Obala et qui surveille le fonctionnement de l’hôpital ; qui peut de temps en temps apporter un conseil ou redresser les choses dans le sens que nous souhaitons. Peut-être pas directement mais en donnant des recommandations à la direction de l’hôpital et beaucoup de ces recommandations ont été suivies d’effet.
1 réponse
[…] et de prise en charge des cas », soutient son directeur. Un avis partagé par Simon Pierre Ediba, le maire de la ville. « Avec l’arrivée de ces nouvelles infrastructures et de ces nouveaux […]