VIH/Sida. La phase 2 de Camphia est prévue en 2024 au Cameroun

(Lurgentiste.com)- L’évaluation de l’impact du VIH sur la population (Camphia), phase II, démarre en 2024. L’information a été rendue publique hier à Yaoundé, par le Dr John Nkengasong, Coordonnateur mondial de la lutte contre VIH/Sida au sein du gouvernement américain. En visite au Cameroun jusqu’à ce 9 septembre, celui qui est par ailleurs l’ambassadeur itinérant des Etats-Unis a annoncé un soutien financier de 19 millions de dollars du gouvernement de ce pays, pour cette deuxième phase de Camphia.

L’ancien premier directeur des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) en 2017 n’a pas manqué de souligner que Camphia II permettra d’actualiser la compréhension des progrès réalisés dans la réponse à l’épidémie du VIH/Sida, et permettra le réajustement de la stratégie de lutte. Ainsi, Camphia II va intervenir cinq ans après la première réalisée entre juillet 2017 et février 2018.

Elle va ainsi permettre « d’obtenir des données probantes en termes d’incidence, de résistance et de prévalence de l’infection au VIH », a souligné Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique. Aussi, « cette évaluation nous permettra également d’ajuster notre stratégie de riposte pour atteindre nos objectifs et tirer parti de l’assistance technique solide qui sera mise à notre disposition », a poursuivi le Minsanté.

C’était au cours de la table ronde sur la commémoration des 20 ans du Plan d’urgence américain visant à mettre fin à l’épidémie du VIH/Sida au Cameroun (PEPFAR). Un plan qui a investi plus de 385 milliards de F dans la lutte contre cette maladie en terre camerounaise. Ce qui a permis de sauver plus de 25 millions de vies et de permettre à plus de 20 millions de personnes de bénéficier d’un traitement antirétroviral a indiqué le Dr John Nkengasong.

En dressant le bilan de ces 20 ans de PEPFAR au Cameroun, l’ambassadeur itinérant a souligné que c’est un le plan « le plus important jamais pris par une nation pour lutter contre une seule maladie, en sauvant des vies dans le monde et en progressant vers l’élimination du VIH en tant que menace de santé publique mondiale d’ici 2030 ».

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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