Yaoundé. Résurgence du choléra à la prison de Kondengui

(Lurgentiste.com)- Des cas de choléra ont été signalés ce 12 mai à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. L’épidémie touche le quartier Féminin et le Kosovo. « Les foyers de l’épidémie sont des zones identifiées ou malheureusement sévit la surpopulation carcérale », informe l’une de nos sources pénitentiaires. L’épidémie aurait déjà fait un mort. « Il s’agit d’un jeune coiffeur. Il était du Kosovo. Actuellement, cinq femmes sont internées à l’infirmerie où l’accès a été interdit. L’infirmerie ne confirme pas qu’il est mort de choléra mais les femmes en observation confirment que c’est le choléra », confie l’une de nos sources sur les lieux.

Pour l’heure, difficile de savoir d’où provient cette épidémie. Mais il ne fait aucun doute qu’elle elle est étroitement liée à pénurie d’eau qu’a connu ce pénitencier en début de semaine. Certaines sources affirment qu’elle a durée plusieurs jours, créant la panique auprès des détenus. Contacté, la Camwater dit n’avoir pas été informée de la situation. « Le régisseur ne nous a pas signalé une coupure prolongée », a fait savoir une source au sein de l’entreprise.

Aucune source gouvernementale ne s’est prononcée sur l’épineux problème. Comme mesures urgentes, la société en charge de la distribution d’eau potable au Cameroun y a dépêché une citerne pour approvisionner la prison ; l’accès à l’infirmerie a été interdit et une équipe de la délégation régionale de la Santé publique pour le Centre s’est rendue sur les lieux. A noter que ce n’est pas la première fois que l’épidémie de choléra est signalée dans cette prison.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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