VIH-Sida. L’Adamaoua a le taux de prévalence le plus élevé dans le Grand-Nord
Il est de 4,9% contre 1,6% au Nord et 1,5% à l’Extrême-Nord.
De juillet 2017 à février 2018, la région de l’Adamaoua a enregistré un taux de prévalence au VIH de 4,9% contre 3,4% au plan national. Dans le Grand-Nord, c’est la région au taux de prévalence le plus élevé. Elle est suivie par celle du Nord, avec un taux de 1,6%. La région de l’Extrême-Nord occupe le dernier rang sur le plan national, avec 1,5%. Ces chiffres de l’enquête dénommée Cameroon Populations-besed VIH Impact Assessment (Camphia).
Cette enquête qui a été menée chez les adultes âgés entre 15 et 64 ans a fait un état de lieu de la réponse nationale en sur le VIH/Sida au Cameroun. Il en ressort que la prévalence du VIH varie selon les régions. Ainsi, elle est de 6,3% dans la région du Sud et de 1,5% seulement dans celle de l’Extrême-Nord. De même, la suppression de la charge virale est plus élevée chez les personnes âgées. Soit 62,9% des femmes âgées entre 55 et 64 ans et 58,6% des hommes âgés entre 55 et 64 ans.
L’enquête indique par ailleurs qu’au Cameroun, 55,6% des adultes vivants avec le VIH (les personnes âgées de 15 à 64 ans) connaissent leur statut sérologique. 57,5% des femmes séropositives et 51,4% des hommes séropositifs connaissent leur statut du VIH. En ce qui concerne le traitement, parmi les adultes vivants avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique, 93,1% sont sous TAR. Soit 92,6% des femmes et 94,2% des hommes.
En rappel, pour aider à mettre fin au VIH/Sida, l’objectif était d’atteindre les 90-90-90. C’est-à-dire, que 90% des personnes vivants avec le VIH connaissent leur statut sérologique, que 90% reçoivent une thérapie antirétrovirale (Tarv), et que de toutes les personnes recevant un Tarv, 90% aient une suppression de charge virage.