Pian. 1,8 million de comprimés pour limiter la transmission

(Lurgentiste.com)- Le deuxième tour de la campagne de traitement de masse dans le cadre de la lutte contre le pian a eu lieu le 6 avril dernier à Doumé dans la région de l’Est. Au cours de celle-ci, 1 million 800 mille comprimés d’azithromycine 500 mg seront distribués pour l’éradication du Pian dans neuf districts de santé de cette région et un à Djoum dans celle du Sud. Notamment, Abong-Mbang, Doumé, Lomié, Mbang, Messamena, Moloundou, Yokadouma.

Les équipes du ministère de la Santé sillonneront donc les quartiers et les villages avec ces comprimés pour les distribuer gratuitement aux populations. Elles ont pour consigne d’atteindre au moins 95% de couverture thérapeutique dans tous les districts concernés « mais surtout, autour de la cible prioritaire », insiste le Minsanté. Selon les professionnels du domaine, une dose unique par voie orale à chacune des personnes éligibles suffit pour limiter la transmission de cette maladie infectieuse.

Cette campagne va se dérouler sous le thème « Je prends l’azithromycine, je botte le Pian hors de mon village ». A noter que le premier tour de la campagne de traitement de masse à l’azithromycine s’est déroulé en juin et décembre 2020, pour le même nombre de comprimés mis à la disposition des personnes âgées de 6 mois et plus. Elle avait permis de couvrir près de 600 mille personnes, pour une couverture « thérapeutique » de 92,68%.

Pour rappel, le pian est une maladie tropicale négligée à potentiel endémique. C’est la plus fréquente infection du groupe des tréponématoses endémiques (pian, béjel, pinta). Elle n’est pas mortelle mais peut entrainer des mutilations ou déformations définitives car la maladie atteint les os, les articulations et le cartilage.  Depuis 2007, elle fait partie de la liste OMS des 17 maladies tropicales négligées.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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