Moins de 100 couveuses pour 7 000 formations sanitaires au Cameroun

D’où la solution de couveuses fabriquées au Cameroun pour sauver des nouveau-nés prématurés.

Triste sort pour les prématurés au Cameroun. Surtout, ceux qui ne sont pas nés sous une bonne étoile. Le pays manque en effet, de couveuses pour sauver ces bébés prématurés. Les chiffres de l’Agence française de développement (AFD) donnent d’ailleurs froid dans le dos. Moins de 100 couveuses pour plus de 7 000 formations sanitaires au Cameroun. Un chiffre insignifiant, au moment où 15 % des nouveau-nés prématurés meurent dans les pays à faibles revenus, à cause du manque de disponibilité des couveuses notamment.

D’où la couveuse néonatale connectée inventée par le camerounais Serge Armel Njdidjou, par ailleurs fondateur de l’Agence universitaire pour l’innovation (AUI) basée au Cameroun. Conçue et fabriquée en territoire camerounais pour sauver les nouveau-nés prématurés, elle vient ainsi apporter une solution au problème de disponibilité des couveuses pour les nouveau-nés prématurés.

Adossée à un système numérique, elle dispose d’un système intégré de photothérapie, de capteurs et d’une caméra. Les informations médicales de suivi sont disponibles en temps réel via une application mobile pour les médecins, qui peuvent aussi régler la couveuse à distance. Bien plus. Elle est dotée de cartes électroniques adaptées aux variations de tensions et autres problèmes électriques souvent constatés au Cameroun.  Ladite couveuse dispose de l’incorporation des technologies modernes et fournit à distance, via une application mobile des informations relatives à la température, à l’humidité et autres détails de l’appareil.

« Notre couveuse peut être assistée à distance. Elle communique avec le personnel de santé en charge de l’enfant. En cas de problème sur la couveuse, un message est envoyé au médecin », explique le chef technicien de l’Agence Universitaire pour l’Innovation, Serge Armel Njidjou. Autant le dire, l’invention de l’AUI se présente comme une des solutions pour la réduction du taux de décès des nouveau-nés. Cette couveuse sera moins chère et disposera d’une garantie-constructeur de deux ans et d’un service technique dans le pays.

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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