Covid-19. Le vaccin AstraZeneca devient Vaxzevria

Le vaccin suédo-britannique AstraZeneca contre le Covid-19 a changé de nom commercial. C’est du moins ce qu’indique l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur son site ce mardi 29 mars 2021. Il s’appelle désormais Vaxzevria. C’est ce nom qui figurera sur les boîtes de flacons. Jusqu’à présent, le produit répondait à l’appellation « Covid-19 Vaccine AstraZeneca ».

Cependant, ce nouveau nom ne change rien à la composition du vaccin. « Vaxzevria est composé d’un autre virus (de la famille des adénovirus) qui a été modifié pour contenir le gène permettant de fabriquer une protéine du Sars-CoV-2 », rappelle l’EMA sur son site. Il « ne contient pas le virus lui-même et ne peut pas causer le Covid-19 ».

En réalité, un médicament a en général plusieurs noms : un nom chimique utilisé par les chercheurs (ChAdOx1 nCoV-19, du nom de l’adénovirus pour AstraZeneca), un nom générique attribué par l’OMS pour identifier le médicament à l’international et un nom de marque. Le vaccin de Pfizer-BioNTech s’appelle ainsi Comirnaty sous sa forme commerciale.

AstraZeneca, le vaccin « mal-aimé » ?

Il n’échappe pas à l’opinion que cette démarche intervient après la récente polémique sur les risques potentiels de caillots sanguins chez ses utilisateurs et sa suspension à la mi-mars dans une quinzaine de pays en Europe. D’ailleurs, sont utilisation est encore suspendue dans certains pays, en raison de craintes sur les effets secondaires.

Y-a-t-il un lien avec ces évènements ? Difficile à dire pour l’heure. La France a repris les injections après l’avis de l’EMA, estimant que les bénéfices « dépassent de loin les risques ». Mais il est désormais réservé aux plus de 55 ans dans le pays, comme au Canada. L’Allemagne, elle, s’apprête également à suspendre son utilisation pour les moins de 60 ans.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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