Couverture santé universelle. Réunion de haut niveau aux Nations Unies le 23 septembre 2019

Elle visera à obtenir des engagements financiers et politiques des pays et à soutenir les investissements dans le domaine de la santé.

«Couverture sanitaire universelle : œuvrer ensemble pour un monde en meilleure santé ». Telle est l’intitulée de la réunion de haut niveau sur la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) qui se tiendra le 23 septembre 2019, à l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle réunira des chefs d’État, des dirigeants politiques et du secteur de la santé, des responsables de l’élaboration des politiques et des défenseurs de la CSU, pour plaider en faveur de la santé pour tous.

Cette réunion visera à obtenir des engagements financiers et politiques des pays et à soutenir les investissements dans le domaine de la santé. Par ailleurs, elle s’attachera à accélérer les progrès en direction de la CSU, y compris l’accès aux services de santé essentiels tels qu’une une main-d’œuvre qualifiée, la protection contre les risques financiers. L’accès pour tous à des médicaments et vaccins sûrs, efficaces, de qualité et abordables n’est pas en reste.

Sa tenue a été préconisée en décembre 2017, lorsque l’Organisation des Nations Unies a adopté une résolution sur la santé mondiale et la politique étrangère, traitant de la santé des plus vulnérables pour une société inclusive. Elle aboutira donc à une déclaration politique sur la CSU, négociée par les États Membres et approuvée par les chefs d’État. C’est sous la direction du Président de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, en étroite consultation avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qu’elle sera organisée.

En rappel, la CSU signifie que chacun puisse avoir accès, au moment et à l’endroit où il en a besoin, aux services de santé dont il a besoin sans être confronté à des difficultés financières. Fortement ancrée dans les soins de santé primaires, la couverture sanitaire universelle est l’une des grandes priorités de l’OMS et constitue l’un des objectifs du triple milliard. Cet organisme onusien travaille avec les États Membres, ses partenaires et d’autres acteurs clés pour aider les pays du monde entier à parvenir plus rapidement à la CSU.

Au Cameroun, la 4e session de travail du groupe technique national sur la CSU a eu lieu le 11 septembre dernier, sous la présidence de Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique. A noter que c’est dans son discours de campagne prononcé le 4 octobre 2011 à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord, que Paul Biya, président de la République, s’était engagé à mettre « en place un dispositif de sécurité sociale universelle qui sera la résultante de la modernisation devant s’opérer dans notre système d’assistance et de prévoyance sociale ». Il en faisait également écho le 6 novembre 2018 dans son discours d’investiture à l’Assemblée nationale.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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