(Lurgentiste.com)– En trois ans, le Cameroun a enregistré 153 cas confirmés de fièvre jaune sur l’étendue de son territoire. Soit 45 cas répertoriés dans 26 Districts de Santé (DS) des dix régions du pays ; 42 confirmés dans 12 DS en 2022 ; 63 recensés dans 30 DS avec à la clé cinq décès en 2023. Depuis le début de cette année en cours, 03 cas confirmés et un décès ont été enregistrés dans le DS de Mbangue, région du Littoral. Ce qui « atteste de ce que l’épidémie n’est pas près de s’estomper », regrette le ministère de la Santé publique (Minsanté).
C’est donc depuis 2021 que le pays connaît une recrudescence des malades. D’après la communication de ce département ministériel, la « multiplication des cas observée ces dernières semaines dans la région du Littoral est particulièrement délicate ». En fait, les spécialistes affirment qu’il s’agit d’une épidémie en zone urbaine « avec un risque très élevé de propagation ». De même, « Le caractère cosmopolite de la ville et la grande mobilité des personnes, aussi bien à l’intérieur que vers l’extérieur justifie cette situation », précise la Celcom. Une campagne de vaccination de riposte à cette maladie est envisagée entre les mois de juin et juillet prochain dans les 09 DS du Littoral.
À noter que la fièvre jaune est une maladie hémorragique virale transmise notamment par les moustiques qui se développent dans les conserves et pneus usagés abandonnés, les eaux stagnantes. « La vaccination reste la meilleure protection contre cette maladie », rappelle le Minsanté.