Septentrion. Des tradipraticiens formés aux bonnes pratiques de fabrications de médicaments

(Lurgentiste.com)– L’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM) du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) veut accompagner les tradipraticiens du septentrion dans la fabrication des médicaments de qualité, qui respectent les normes mondiales. 60 tradipraticiens des trois régions ont été formés aux bonnes pratiques en matière de fabrications des médicaments traditionnels améliorés.

Pendant trois jours, à Garoua, ils ont reçu en quatre modules, des connaissances en physiologie, les aspects liés à la toxicité des médicaments en l’occurrence et sur la conservation des ressources naturelles, car « les plantes médicinales peuvent disparaître, si on n’en prend pas soin », comme le font savoir les experts de l’IMPM. Les deux autres modules ont porté sur les méthodes d’extraction et sur la qualité.

En fait, l’enjeu est de taille pour le Cameroun qui veut gagner des parts de marché de la pharmacopée qui va peser près de 5 000 milliards de dollars d’ici 2050, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, « La plupart des pratiquants de cette médecine au Cameroun n’ont pas reçu une formation formelle et se basent généralement sur la transmission orale de la connaissance et les pratiques empiriques des soins », indique les responsables de l’IMPM

Pour ne rien arranger, « le dosage n’est pas sûr et parfois, le patient peut contracter d’autres maladies, car les conditions d’hygiène ne sont pas toujours réunies ». D’où donc cet atelier. A noter que l’IMPM qui a pour mission d’animer les activités de recherche en santé est chargé entre autres d’accompagner les tradipraticiens dans la mise sur le marché des médicaments traditionnels améliorés, qui respectent les normes d’innocuité et d’efficacité.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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