Sénégal. Gratuité du traitement des cancers du col de l’utérus et du sein

La mesure rendue publique par Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la santé et de l’action sociale, entrera en vigueur dans toutes les structures de santé publique du pays le 1er octobre 2019.

La bonne nouvelle est venue d’Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la santé et de l’action sociale. Dès le 1er octobre 2019, la chimiothérapie sera gratuite pour les femmes atteintes du cancer du col de l’utérus ou du sein, dans tous les hôpitaux publics du pays. C’est ce qu’il a annoncé, alors qu’il participait à la réunion de lancement de la dixième édition d’Octobre Rose organisée par la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (LISCA).

Une mesure qui a pour objectif de rendre plus accessible le traitement de ces deux cancers les plus fréquents chez les femmes au Sénégal. « Nous sommes soulagés parce que ce sont les types de cancers les plus courants chez les femmes ici », a déclaré à BBC News, le Dr Fatma Guenoun, présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer.

Selon des sources médicales, cette gratuité permettra de prendre en charge près de 2/3 des malades en chimiothérapie. A en croire les autorités sénégalaises, le coût du traitement des autres cancers enregistreront également une baisse de 60 % à partir de la même date. « Il s’agit d’une mesure appropriée qui, espérons-le, réduira la mortalité et contribuera à réduire la pauvreté », a déclaré à BBC News un médecin-conseil de l’Organisation mondiale de la santé.

Déjà, en 2015, le gouvernement avait accepté de couvrir au moins 30% du coût du traitement de tous les cancers. Aussi, Il a inscrit dans le budget 2019, un milliard de Fcfa (environ 2 millions U$) pour la prise en charge des malades du cancer.

Au Cameroun, le traitement du cancer du col de l’utérus coûte encore cher. « Actuellement, l’Etat du Cameroun subventionne les radiothérapies des patientes qui sont payées 4-6 fois moins chères qu’elles ne devraient l’être normalement. Mais ça reste beaucoup trop chère pour le camerounais moyen », fait savoir le Dr Etienne Atenguena, oncologue médical à l’hôpital général de Yaoundé.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *