Personnes vulnérables. Une plateforme numérique pour faciliter des informations en santé

Olive Atangana
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(Lurgentiste.com)– Yohedacare. Telle est le nom de la dernière plateforme numérique qui ambitionne de fournir en temps réel, des informations fiables en santé aux personnes vulnérables. Ceci, en mettant à leur disposition un personnel de santé compétent et bénévole et des numéros verts disponibles 24h/24. Le tout, dans le strict respect de la confidentialité des données. Concrètement, c’est un outil d’information appropriée et dédiée à l’orientation en matière de santé, aux échanges avec un personnel médical qualifié pour suivi efficace et problèmes que rencontrent les couches sociales vulnérables.

Dans un premier temps, les régions du Centre et de l’Est serviront de zones d’expérimentations. Ces deux régions ont pour cela déjà bénéficié d’une série d’ateliers de renforcement des capacités de 25 personnels de santé et 40 personnes vulnérables ceci dans les villes de Yaoundé et Bertoua. Elle va s’étendre progressivement dans d’autres régions où l’on dénombre une forte concentration de personnes vulnérables comme le Centre, le Littoral, Sud-Ouest, Nord-Ouest et dans le Grand-Nord.

Cette initiative est adossée au Projet « Restoring Hope Health and Rights (RHHAR)», de l’organisation Yoheda. Elle est financée par le Fonds Canadien d’Initiatives Locales.  Son plan d’action a été présenté cours d’un point de presse le 29 Septembre dernier à Yaoundé. A l’occasion, le Dr Hemes Nkwa, la Présidente de Yoheda, n’a pas manqué d’indiquer qu’au delà de faciliter l’accès aux informations en santé à ces personnes vulnérables, « la bonne information en matière de santé est la garantie d’une meilleure santé. »

Pour rappel, selon le Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH/Sida et les IST 2021-2023 et le ministère des Affaires Sociales, sont considérées comme vulnérables, « Les personnes clés VIH/Sida ; les personnes handicapées, drépanocytaires ; personnes de la rue, transporteurs, femmes enceintes ; les personnes ayant des pathologies chroniques, les minorités, les réfugiés, les déplacés internes, les populations vivants en zones de conflits… ».

 

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Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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