(Lurgentiste.com)- Dans la régions du Nord-Ouest, les autorités sanitaires ont signalé cette semaine, une augmentation du nombre des cas de paludisme. Selon elles, la maladie représente plus de 31% des consultations hospitalières et 40% des hospitalisations à Bamenda, la capitale de la région. Ici, un patient atteint de paludisme est trouvé dans trois maisons sur dix et environ 14% des décès enregistrés dans la région sont liés au paludisme.
Certains facteurs contribuent à cette augmentation. Il s’agit entre autres, des fortes pluies, de l’augmentation des zones marécageuses où se reproduisent les moustiques anophèles femelles vecteurs, de la pauvreté, promiscuité et la mauvaise élimination des déchets dans les maisons. Pour ne rien arranger, la plupart des personnes souffrant de paludisme préfèrent s’en remettre aux médecines traditionnelles et aux médicaments de la rue, la plupart administrés sans diagnostic précis.
Ils n’ont recours à l’hôpital que lorsque la situation devient grave et parfois même, que le pronostic vital est engagé. Pour réduire inverser la tendance, il est préconisé de respecter les mesures préventives et se rendre à l’hôpital dès l’apparition des symptômes. Aussi, une campagne de distribution gratuite de plus d’un million de Milda est prévue dans la région, d’ici la fin de cette année.