Lutte contre la mortalité néonatale. Le gouvernement va étendre la méthode « mère kangourou » à l’ensemble du pays

(Lurgentiste.com)- 20 000 nouveau-nés meurent chaque année au Cameroun, selon les chiffres officiels. L’insuffisance pondérale à la naissance et la prématurité comptent parmi les facteurs de risque de mortalité néonatale. C’est pour « réduire considérablement le taux de mortalité néonatale » que le Cameroun va étendre la « Méthode mère Kangourou » (MMK) à l’ensemble du pays. « Les bébés prématurés ou de petits poids courent un risque mortel à la naissance. Grâce à la méthode “mère kangourou”, ils ont d’énormes chances de survie », soutient le ministère de la Santé publique (Minsanté).

Une cérémonie en faveur de la promotion de cette méthode porteuse s’est tenue ce 30 septembre 2021. C’était à la résidence du Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Richard BALE, partenaire dudit projet. De cette rencontre, de cette rencontre, il a été pris l’engagement de l’intégration de la MMK dans le système de santé camerounais, dans le but de réduire considérablement le taux de mortalité néonatale au Cameroun. « Pour pouvoir lutter contre la mortalité néonatale, nous avons besoin d’une approche nationale. Grâce à cette obligation à impact sur le développement, nous allons mettre en œuvre la MMK dans plusieurs hôpitaux, jetant ainsi les bases de son expansion à l’échelle du pays », déclarait le Minsanté lors du lancement de l’OID.

La MMK est une pratique de santé recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les bébés prématurés ou de faibles poids à la naissance. Cette pratique requiert que le nouveau-né soit en contact peau à peau avec la poitrine de la mère ou de la personne qui s’occupe du bébé, qu’il soit idéalement nourri de lait maternel exclusivement, que le temps passé à l’hôpital soit minimisé.

Cette méthode, peu coûteuse et qui donne des résultats « satisfaisants », est une « réelle alternative » au déficit de couveuses dans les hôpitaux camerounais. Notamment dans les zones reculées où les formations sanitaires ne disposent pas constamment d’électricité ni d’un générateur fiable, et où le manque de soins spécialisés pour les bébés nés avant terme représente un risque élevé de décès.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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