(Lurgentiste.com)- Au Cameroun, la lutte contre le diabète fait encore face à de nombreux défis. Au rang de ceux-ci, les facteurs de risques comme la consommation abusive de l’alcool ; l’inactivité physique (qui favorise le surpoids et l’obésité), et le sous-diagnostic. En effet, de chiffres officiels, près de 80% de la population camerounaise ignore son statut diabétique. Le pays compte environ 2,5 millions de malades diabétiques. Soit une prévalence qui varie entre 6% et 8% (adultes et enfants).
Pour les officiels de santé, il est donc important de mettre un accent sur la prévention, le diagnostic précoce, l’éducation sur des comportements sains et favorables à la santé. De même, les populations sont invitées à prendre conscience de l’ampleur, des conséquences tant sur le plan sanitaire qu’économique et du danger que représente cette maladie. Ceci, en se faisant dépister systématiquement du diabète dès l’âge de 18 ans, en contrôlant annuellement son taux de glycémie et en adoptant des comportements sains.
Ce qui passe par la pratique quotidienne du sport, la limitation de la consommation abusive d’alcool et de graisse et en consommant régulièrement les fruits et légumes. En outre, l’accent doit être mis sur l’importance de connaître son risque de développer un diabète de type 2 afin de prévenir ou retarder la condition. « Elle se concentre également sur les complications liées au diabète et sur l’importance d’avoir accès à des informations et à des soins de santé appropriés pour garantir un traitement et une prise en charge rapide », poursuit le Minsanté.
Comme solutions de lutte contre cette maladie, le gouvernement a mis sur pied onze cliniques spécialisées dans la prise en charge du diabète avec plus de mille enfants enrôlés dans ces cliniques, six cent soixante-quatre (664) personnels formés à cette prise en charge. le dépistage et la prise en charge du diabète intégré dans le panier de soins de santé primaires, la capacité donnée aux Centres de santé intégrés de désormais procéder au dépistage et au suivi du diabète non compliqué.
« Des dotations sont également faites aux formations sanitaires en terme d’équipements de diagnostic de base et des glucomètres assortis de bandelettes », ajoute le Minsanté. A noter qu’au Cameroun, le diabète fait partie des quatre principales maladies non transmissibles qui causent le plus grand nombre de décès prématuré et d’invalidité.