Centre. 6 formations sanitaires sous le coup d’une enquête pour détournement de fonds publics et corruption

Une équipe de l’Inspection générale s’y rend dès ce jour, à la demande du Consupe.

11 jours. C’est le temps que va durer la mission d’investigation de l’inspection générale des services pharmaceutiques et du laboratoire du ministère de la Santé publique. Conduite par le Dr Yomo Albertine, elle va séjourner à la délégation régionale de la Santé publique du Centre (DRSP-C) et dans six formations sanitaires de la région du Centre. Ce sont : l’hôpital régional annexe d’Ayos, le district de santé (DS) et l’hôpital de District (HD) d’Akonolinga, le DS et HD de Bafia, d’Efoulan, de Mfou et d’Olembé.

Il s’agira pour cette équipe qui va investiguer du 26 juillet au 6 août 2021, « de faire la lumière sur la dénonciation des actes de détournement de fonds publics et de corruption présumés contre les responsables » de ces structures sanitaires. En réalité, la mission a été décidée à la suite d’une demande d’informations adressée par le Contrôle supérieur de l’État, qui enquête depuis quelques mois sur des malversations présumées dans la gestion des fonds dédiés à la lutte contre le Covid-19 au Cameroun.

Cette équipe de 6 personnes va ainsi recouper des informations « en vue d’une réponse adéquate à la préoccupation du Consupe», peut-on dans la lettre de mission de Manaouda Malachie, ministre de la santé. Ce dernier invite donc tous les responsables de ces formations sanitaires et de la délégation régionale « à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de cette mission ».  Mais il faut noter que tout part d’une dénonciation de Prosper Biakolo Ekassi, infirmier de formation et syndicaliste, relative aux actes de détournement de fonds publics et de corruption présumés portés contre les responsables de ces structures de santé publique.

Très attendu, le rapport de mission que devra produire cette équipe.

 

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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