Cameroun. 98% des médicaments sont importés

Olive Atangana
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(L’urgentiste.com)- L’industrie pharmaceutique locale camerounaise est à la peine. Elle est influencée par l’importation de 98% des matières premières, des difficultés à obtenir les autorisations de mise sur le marché, d’accès au financement et à la difficile équation de faire sortir les produits du pays. Résultats, seulement 2% des produits pharmaceutiques « made in cameroon » sont sur le marché camerounais, selon les chiffres de la Direction de la pharmacie du médicament et des laboratoires (DPML) du ministère de la Santé Publique et ceux des industries locales. Précisément, 98% sont importés. Le secteur est donc fortement influencé par l’extérieur.

Pourtant, ce secteur de l’industrie pharmaceutique locale regorge des potentialités pouvant le booster. Notamment, la disponibilité d’une main d’œuvre locale, l’accès au marché africain avec une forte demande des pays de la sous- région et la pharmacopée traditionnelle camerounaise reconnue à l’échelle mondiale. Ce 20 janvier 2022 à Yaoundé donc, les deux parties et les grossistes se sont donc engagés au cours d’une réunion de concertation, à la promotion du « made in Cameroon » dans les médicaments.

Ceci passe par l’allègement des procédures de délivrance des autorisations de mise sur le marché des produits fabriqués localement, la réduction du délai de délivrance des agréments, la promotion d’un dialogue franc entre grossistes et industriels pour des accords commerciaux et financiers. Il ressort aussi de cette réunion qu’il faut promouvoir l’industrie pharmaceutique locale par la définition des quotas de commande par les grossistes. A l’issue de cette concertation, un comité de suivi a été mis sur pied. Il sera chargé d’évaluer la promotion de l’industrie locale chaque trimestre.

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Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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