Cameroun. 122 000 enfants souffriront de malnutrition aiguë en 2019

Toujours au cours de cette année, 259 000 personnes seront touchées.

L’année 2019 en cours au Cameroun ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices pour les enfants de moins de 5 ans. Sur les 259 000 personnes attendues en situation de malnutrition aiguë, 122 000 enfants de moins de 5 ans sont concernés. Soit 60K en malnutrition aiguë sévère (MAS) et 162K en malnutrition aigüe modérée (MAM). Tout comme 38 000 femmes enceintes ou allaitantes (FEFA). C’est ce que révèle un rapport publié par OCHA en mars 2019.

Le même rapport précise qu’en 2018, 78 000 enfants de moins de 5 ans souffrant de MAS ont été admis au pays. Trois admissions sur cinq desdites admissions se trouvaient dans la région de l’Extrême-Nord.  A en croire un autre rapport, Humanitarians Needs Overwiews (HNO), plus de 221 000 personnes, principalement des enfants de moins de 5 ans et les FEFA seront vulnérables dans la région de l’Extrême-Nord au cours de cette année.

Il informe aussi qu’au minimum, 154 000 personnes souffriront de malnutrition aiguë globale (MAG). Parmi elles, 17 000 FEFA et 138 000 enfants de moins de 5 ans dont 7 700 enfants réfugiés nigérians de moins de 5 ans. Dans cette région, des 244 000 personnes déplacées internes identifiées, près de 44% sont des enfants de moins de cinq ans particulièrement vulnérables. Car, sont avec les populations hôtes, parmi les plus exposées au manque d’accès à l’eau potable, au faible accès aux soins de santé, aux problèmes d’hygiène, aux épidémies.

Elles sont aussi exposées aux conséquences des mauvaises récoltes pouvant entraîner une détérioration rapide de leur état nutritionnel. Ce rapport estime à environ 31 000, le nombre de filles et de garçons de moins de 5 ans qui souffriront de MAS. Ce qui représente un enfant sur deux souffrant de MAS au Cameroun.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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