Cameroun. 1000 tests pour lutter contre le coronavirus

Le processus pour leur acquisition est en cours, grâce au soutien du gouvernement américain à travers le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Dans son plan de riposte contre le Coronavirus, le Cameroun vient de recevoir le soutien du gouvernement américain. L’apport concret de ce partenaire dans la préparation du Cameroun à la prévention de cette maladie a été décliné au cours d’une conférence de presse donnée par cette représentation diplomatique à Yaoundé hier, 27 février. Ainsi, dans le volet le renforcement des capacités des laboratoires à la détection de ce virus, la directrice pays pour Cameroun du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a fait savoir que le processus pour l’acquisition d’un kit pouvant tester 1000 personnes est en cours.

« Ces capacités vont permettre au Cameroun de pouvoir tester les patients sur place et appuyer la sous-région si jamais il surviendrait des cas », précise le Dr Emily Kainne Dokubo. De celle-ci, l’on apprend aussi que le CDC est aussi impliqué dans la surveillance épidémiologique aux différents points d’entrée : aéroports, ports. « On appuie aussi la prévention à travers la recherche active des cas », déclare le Dr Emily Kainne Dokubo.

Le Cameroun paré

Par ailleurs, en plus de la disponibilité des équipes techniques qui peuvent faire des descentes en vue de détecter les cas, la coordination des efforts de lutte contre cette épidémie est appuyée au Centre des opérations d’urgence de santé publique par les Etats-Unis. Une assistance sanitaire qui «s’inscrit dans un cadre plus large dans lequel nous collaborons avec le gouvernement et d’autres homologues pour lutter contre le Vih, le paludisme, la tuberculose et d’autres problèmes de santé publique », indique Leanne Cannon, porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun.

La directrice pays de CDC a rassuré que le Cameroun est prêt à détecter un cas qui se retrouverait sur son territoire, à confirmer le diagnostic, d’isoler le cas, assurer la prise en charge et protéger le reste de la population. Ceci, au regard du dispositif actuel de préparation à une éventuelle survenue de cas. Cependant, en plus des mesures prises au niveau national pour barrer la voie au virus, il est conseillé de se laver régulièrement les mains, d’éviter le contact avec des personnes contaminés et de se rendre immédiatement à l’hôpital dès qu’on ressent les symptômes qui sont entre autres la fièvre avec quelques cas de dyspnée, et des infiltrats pulmonaires invasifs bilatéraux, visibles sur les clichés radiographiques.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de morts imputables à cette épidémie au 26 février se chiffre 2718 pour la Chine et 43 dans les 37 autres pays contaminés. Le nombre de cas confirmés au niveau mondial s’élève quant à lui à 81 109.

Olive Atangana

Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.

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