Bien-être. Voici les 9 habitudes quotidiennes qui augmentent les risques d’Alzheimer

Olive Atangana
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Ne pas soigner ses ronflements, trop regarder la télévision et ne pas dormir suffisamment en sont quelques-unes.

L’Alzheimer dont la journée mondiale de lutte se célèbre ce jour est une maladie qui se caractérise par la mort de neurones, des cellules du cerveau. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique ne compte que 8% de personnes atteintes sur les 33 millions qui sont touchées dans le monde. En effet, il est constaté qu’après 65 ans, 6 à 8% de la population mondiale est atteinte de démence et 4,4% de la maladie d’Alzheimer.

Au Cameroun, il n’existe malheureusement aucun chiffre sur cette maladie peu connue. Des malades « précoces » âgés de 55 ans, voire 45 ans dans des cas où l’hérédité joue, les sujets souffrants de trisomie 21, d’obésité, de diabète, de sédentarité, d’hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires sont les plus exposés. Mais d’après le site « Top Santé », 9 habitudes quotidiennes augmentent les risques d’Alzheimer.

 

1/9 – Etre pessimiste

D’après le site « Top Santé », une récente étude menée en France indique qu’avoir des pensées négatives récurrentes pourrait accélérer le déclin cognitif et augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

2/9 – Etre trop sédentaire

Il est conseillé de marcher tous les jours pour ralentir le déclin cognitif lié à l’âge.  « Le mieux, c’est de marcher en groupe, et de discuter ou de se réciter des poèmes de l’enfance. Il faut faire travailler son cerveau tout en avançant », indique sur le site, le Pr Carré du CHU de Rennes.

3/9 – Trop regarder la télévision

On estime que passer entre 2h et 4h par jour devant la télévision pourrait endommager le cerveau. Et cela au point d’augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer à hauteur de 54%.

4/9 – Ne pas soigner ses ronflements

C’est surtout lorsqu’il s’agit d’apnée du sommeil, que le risque de développer la maladie d’Alzheimer grandit. Cela s’explique par la création de plaques de bêta-amyloïde, plus importante en cas d’apnée régulière. Or la protéine bêta-amyloïde est l’un des marqueurs d’Alzheimer, informe le site spécialisé.

5/9 – Boire trop d’alcool

Consommé de façon excessive, l’alcool multiplie par 3 le risque de démences. Concernant Alzheimer, on estime que boire 6 (ou plus) verres par jour pour les hommes, et 4 (ou plus) verres par jour pour les femmes, double le risque de développer la maladie

6/9 – Boire trop de café

En général, il est plutôt recommandé contre la démence, pour les personnes avec un vieillissement « normal ». Mais si le patient montre des symptômes de déclin cognitif, alors le café aurait un effet néfaste selon les chercheurs. S’il est potentiellement bon pour la mémoire, il peut aussi aggraver les symptômes neuropsychiatriques des malades d’Alzheimer, renseigne « Top Santé ».

7/9 – Ne pas dormir suffisamment

Dormir est vital ! Lorsque vous manquez de sommeil, notamment après une nuit blanche, votre cerveau fabrique davantage de plaques amyloïdes, un des bio marqueurs de la maladie d’Alzheimer. Lorsque l’on ne dort pas, des neurones meurent et cela contribue à fabriquer cette protéine en cause dans la maladie.

8/9 – Ne pas prendre soin de ses dents

Cela peut paraître sans rapport, et pourtant ! Prendre soin de ses dents et ses gencives est essentiel dans la prévention contre Alzheimer. En cause, les bactéries qui attaquent nos gencives et qui pourraient migrer dans le corps. Elles sont suspectées d’augmenter les risques de développer Alzheimer, apprend-on.

9/9 – Manger trop gras

Un régime alimentaire trop gras freinerait la neurogénèse, c’est-à-dire la naissance et la croissance de nouveaux neurones, et augmenterait le risque de maladie d’Alzheimer.

Pour éviter la maladie, les médecins conseillent des exercices physiques réguliers, une alimentation bien équilibrée, et une constante activité intellectuelle, pour bien stimuler le cerveau.

 

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Journaliste diplômée de l'École supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication (Esstic) au Cameroun. Passionnée et spécialisée des questions de santé publique et épidémiologie. Ambassadrice de la lutte contre le paludisme au Cameroun, pour le compte des médias. Etudiante en master professionnel, sur la Communication en Santé et environnement. Membre de plusieurs associations de Santé et Politique, dont la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ) et le Club des journalistes politiques du Cameroun (Club Po). Très active sur mes comptes Tweeter et Facebook.
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